La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté mercredi 11 décembre aux eurodéputés son projet de « pacte vert » (ou « Green Deal »), dessinant les lignes directrices de la politique climatique européenne.

La Commission envisage notamment de proposer de nouveaux objectifs pour protéger la biodiversité, des objectifs environnementaux pour l’industrie agro-alimentaire et la PAC, ainsi que des plans santé et pollution. Elle présentera une série d’engagements visant à changer les modes de consommation, favoriser l’économie circulaire et développer les énergies vertes.

Chiche ! Mais encore faudra-t-il mettre en concordance les actes et une ambition qui semble sincère.

A commencer par la remise en cause d’une application des politiques communes sur l’agriculture (PAC) qui ne discrimine plus les modèles de production les plus soutenables et qui répondent le mieux à ces objectifs, comme le pastoralisme. 

Souhaitons que la Commission et son instance agricole la DG-agri, s’inspirent des recommandations de l’avis sur le pastoralisme adopté le 9 octobre dernier à l’unanimité en session plénière du Comité Européen des Régions (www.cor.europa.eu) !