Mi-avril, les génisses du Groupement Pastoral de la Grande Corniche (Eze) transhument depuis le plateau de la Justice jusqu’au plateau de la Revère.

Petite transhumance pédestre d’un peu plus d’une heure pendant laquelle les génisses empruntent le col d’Eze puis la route jusqu’à l’entrée du Parc naturel départemental. La gendarmerie et les agents du Conseil départemental assurent la gestion de la circulation, tandis que des membres du Groupement Pastoral, le vacher embauché pour la saison d’hivernage et quelques amateurs accompagnent les génisses sur leur nouveau pâturage.

Départ du troupeau du plateau de la Justice où un parc plus petit a été fait la veille.

Col d’Eze : les voitures et motos laissent passer les génisses, plutôt contents de ce spectacle inhabituel !

Le troupeau est lancé !

A l’embranchement qui mène au Parc Départemental, le troupeau libère la route et goûte le bas-côté.

En route vers le plateau de la Revère ! Petite pause bien méritée le temps que les retardataires rattrapent les meneuses.

Aperçu du village d’Eze en contre-bas, et brume sur la Méditerranée.

Arrivée au parc qui jouxte le fort de la Revère. Les génisses sont pressées de boire et manger !

Une vingtaine de génisses laitières d’éleveurs de la montagne de l’arrière-pays des Alpes-Maritimes pâturent ces terrains du Conseil départemental de mi-janvier à fin mai.

Pour le Parc naturel départemental de la Grande Corniche, cela permet de maintenir les milieux ouverts en limitant le recours au débroussaillement mécanique, coûteux et polluant. Les génisses par leur pâturage favorisent des espèces emblématiques comme la nivéole de Nice.

Pour les éleveurs, cela permet de ne pas garder ces génisses à l’étable pendant les mois d’hiver où le foin coûte cher ! Les génisses trouvent suffisamment de ressource sur la Grande Corniche pour poursuivre leur croissance et mener à bien leur gestation pour les plus âgées. Certaines rejoindront même directement le reste du troupeau en alpage !