Ce lundi 5 Février, Simon, du CERPAM des Hautes-Alpes, a effectué avec Olivier S. la restitution finale du diagnostic pastoral de l’alpage de Bois Noir, sur la commune de Ceillac, dans le Parc Naturel Régional du Queyras. Étaient présents pour cette restitution les principaux intéressés : éleveurs et bergers travaillant sur cet alpage, le maire de Ceillac, deux conseillers municipaux et les représentants agriculture et environnement du parc du Queyras.
Simon et Olivier ont d’abord présenté les principales caractéristiques de l’alpage : contraintes topographiques, carte des communautés végétales, équipements pastoraux présents, ressource en eau, ressources pastorales potentielles calculées en journées brebis pâturage par hectare. Anne G. (responsable environnement du parc du Queyras) a complété cette présentation par l’exposé des principaux enjeux environnementaux comme la protection des galliformes (sites de nidification) et la gestion des zones humides.
Simon a ensuite présenté le diagnostic proprement dit incluant les conseils de gestion par rapport à la situation actuelle. Il en ressort que l’alpage bénéficie déjà d’une très bonne gestion ainsi que d’une ressource abondante et de qualité. Le chargement global est en adéquation avec la ressource disponible. Un des quartiers pourrait éventuellement souffrir de surpâturage les années difficiles comme 2017. La principale raison en est le manque d’équipement pastoral en bon état dans d’autres quartiers. Le calendrier de pâturage pourrait être légèrement ajusté, mais les principales recommandations concernent l’amélioration des équipements pastoraux : la construction de deux cabanes (une principale et une secondaire) ainsi que l’aménagement de la ressource en eau sur ces deux sites et la rénovation d’un parc de tri. Les élus étaient très favorables à ces aménagements et voudraient monter le dossier de financement de ces équipements au plus vite afin de débuter les travaux dès que possible. Les autres points du diagnostic ne posaient pas problèmes : configuration de l’alpage limitant les risques de prédation (prédation réduite malgré des attaques en pleine journée), pas de problème particulier lié à la question du multiusage, zones humides et végétations en général en bon état.