Le CERPAM participe aux côtés des services pastoraux alpins de Rhône-Alpes (ADEM en Drôme, FAI en Isère, SEA 73 et 74 en Savoie et Haute-Savoie) à l’élaboration d’une trame commune pour les règlements sanitaires de pâturages collectifs dans le cadre d’un projet CIMA.

L’objectif de ce projet : remettre au goût du jour les modèles pré-existants en tenant compte des nouveaux enjeux sanitaires pour le pastoralisme. En effet, le mélange de troupeau conduit à la transmission de pathologies, aux conséquences plus ou moins graves dans les élevages. A titre d’exemple : avortements, gale, piétin, BVD et besnoitiose « s’échangent » facilement en alpage.

Les services pastoraux ne se substituent pas aux GDS dans ce domaine, ce travail est d’ailleurs mené en concertation avec eux. Les groupements pastoraux étant créés avec les services pastoraux, il est important que nos structures soient à même de proposer un outil performant aux éleveurs pour prévenir des incidents sanitaires futurs et rappeler les obligations règlementaires auxquelles sont soumis les troupeaux collectifs.

Le 16 janvier 2018 à Gap, les services pastoraux et GDS se sont retrouvés pour une journée de travail intense. Au menu : un état des lieux des règlements sanitaires existants et de leur utilisation ; une présentation par les GDS de leurs actions en lien avec le pastoralisme collectif et une réflexion commune sur les aspects indispensables à prendre en compte dans un règlement sanitaire.

photo : Réunion du 16 janvier à Gap entre les services pastoraux et les GDS

Réunion du 16 janvier à Gap entre les services pastoraux et les GDS

Le travail se poursuit jusqu’au 13 mars, avec une première conclusion : seule l’animation auprès des groupements pastoraux permettra une évolution de la situation.

Projet mené grâce aux financements de la CIMA (Convention Interrégionale du Massif des Alpes).

Photo : Limousines de l'alpage de Roche Ecroulée dans le Queyras (05)

c’est pour les bovins que les particularités départementales sont les plus fortes. IBR, BVD, besnoitiose… autant de maladies à gérer, autant de plans départementaux proposés aux éleveurs. Les règlements sanitaires devront en tenir compte.

Photo : troupeau ovin entrant dans un parc

Les attentes ont évolué depuis l’éradication de la brucellose. Prévenir la transmission des maladies abortives, de la gale ou du piétin n’est pas toujours facile et nécessite une gestion par tous les membres du GP

 

 

 

 

 

 

 

Marie Gontier 

CERPAM 06